Présentation publique de la thèse de Romain Valadaud, le 17 décembre 2021 à 16h (visioconférence)

Présentation publique de la thèse de Romain Valadaud, le 17 décembre 2021 à 16h (visioconférence)

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Nous avons le plaisir de vous annoncer la présentation publique de la thèse de Romain Valadaud intitulée

« Les effets du dispositif d’irrigation participative sur les reconfigurations des relations de pouvoir : la gestion participative sur le canal de Sitaganj du Sunsari-Morang Irrigation System ».

Cette présentation se déroulera le 17 décembre 2021 à 16h en visioconférence. La soutenance a eu lieu avec succès le 19 novembre 2021.

Vous pouvez suivre la présentation publique à distance sur ce lien (nouveau lien !)

Jury :

Prof. Olivier Graefe, Géosciences, Université de Fribourg, Directeur

Prof. Olivia Aubriot, CNRS Paris, Co-directrice

Prof. Peter Mollinga, University of London, Expert

Prof. Stéphanie Tawa Lama-Rewal, CNRS-EHESS Paris, Experte

Prof. Joëlle Smadja, CNRS Paris, Experte 

Prof. Christine Bichsel, Vice-présidente du Dépt. des Géosciences, Université de Fribourg, Présidente du Jury

Résumé de la thèse :

En mettant au service de la géographie politique de l’eau un cadre théorique foucaldien, remanié par les apports conceptuels des auteurs du Réalisme Critique (tels que Margaret Archer), ainsi que ceux de Boltanski, je montre comment ces périmètres irrigués peuvent être compris comme des dispositifs d’irrigation, tout autant techniques, institutionnels que discursifs. J’illustre la manière dont la version participative de ce dispositif (incarné sous la forme d’associations d’irrigants) est pensée, créée, déployée et réinterprétée, à différentes échelles et selon différentes temporalités, par une diversité d’acteurs, de l’international au local. Ma recherche montre, au final, comment l’irrigation participative, telle qu’elle est conçue, déployée et interprétée, reste une force de reproduction des dominations locales au Népal, tout en montrant les possibilités de ré-agencer ce dispositif pour le faire agir de manière politisée sur une réalité sociale extrêmement inégalitaire.

Ce travail de recherche ouvre alors des perspectives de recherche sur deux plans. Dans un premier temps, sur le plan conceptuel, en essayant de résoudre le débat entre deux échelles d’analyse des relations de pouvoir dans le domaine de l’irrigation, ce travail est une ébauche de méthodologie qui pourrait prendre en compte à la fois le structurel et le contingent, sans faire le choix, a priori ou a posteriori, entre l’une des deux échelles d’analyse. Dans un second temps, ce travail ouvre sur une perspective de continuer à explorer l’effet du dispositif participatif sur un territoire et sur l’ethos politique de ses populations en étudiant le déploiement des comités d’usagers dans d’autres secteurs (gestion de la forêt, de la santé, de l’électricité, de l’éducation etc.).

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