Soutenance de thèse de Chloé Nicolas-Artero le 27 novembre 2019

Soutenance de thèse de Chloé Nicolas-Artero le 27 novembre 2019

with Aucun commentaire

Le Rés-EAUx a le plaisir de vous annoncer la soutenance de thèse de Chloé Nicolas-Artero intitulée :

« Appropriation de l’eau et production de l’espace. La dimension spatiale du droit de l’eau dans la vallée d’Elqui au Chili »

réalisée au Centre de Recherche et de Documentation des Amériques de l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris III (UMR 7227) sous la direction du Professeur Sébastien Velut.

La soutenance se tiendra le mercredi 27 novembre à 9h30, dans la Salle 3.05 du Centre des colloques du Campus Condorcet, à l’adresse suivante :

Place du Front Populaire, 93322 Aubervilliers (Métro Front Populaire).

Le jury sera composé de:

M. Enrique ALISTE, Professeur de géographie, Université Nationale du Chili
Mme. Agathe EUZEN, Directrice de recherche en géographie au CNRS, Rapporteure
M. Pierre GAUTREAU, Maître de Conférences (HDR) en géographie, Université Paris 1, Rapporteur
M. Jamie LINTON, Maître de Conférences en géographie, Université de Limoges
M. Sébastien VELUT, Professeur de géographie, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3

Résumé

Cette thèse propose de rendre compte des liens entre l’appropriation de l’eau et la production de l’espace pour penser la dimension spatiale du droit de l’eau. Elle se fonde sur l’étude du cas de la vallée d’Elqui, située dans une région semi-aride au nord du Chili. Les rapports entre le droit et l’espace sont analysés depuis l’étude des stratégies géolégales des acteurs et de leurs effets sur l’essor des activités minières, agricoles et immobilières. À cet effet, cette thèse propose la notion de système géolégal fluvial permettant d’étudier les rapports de pouvoir qui se nouent autour de l’élaboration des règles de partage, de distribution et d’administration de l’eau, dans une perspective pluriscalaire et diachronique.

La thèse identifie une pluralité de modalités d’appropriation de l’eau, qui participe à l’expansion des secteurs extractifs depuis la deuxième moitié du XXe siècle. Ces modalités se déploient autour de dispositifs géolégaux qui produisent l’artificialisation du bassin versant. Toutefois, cette dernière est relative puisque subsistent des marges hydriques donnant à voir des pratiques d’irrigation et des conceptions de l’eau autres, associées à l’existence d’une économie plurielle. Le destin de ces marges reste indécis puisqu’elles font l’objet d’appropriation de l’eau qui engendre des pénuries d’eau. Les organisations des usagers de l’eau, et notamment les Conseils de Surveillance, jouent un rôle essentiel dans l’artificialisation de ces marges ou de leur protection. L’accès à la connaissance et la reconfiguration des rapports aux savoirs locaux sur l’eau expliquent la position différenciée des deux Conseils de Surveillance étudiés, dont les décisions participent à la production de l’espace de la vallée.

La soutenance sera suivie par un pot auquel vous êtes chaleureusement convié.e.s. Afin d’assurer au mieux l’organisation, merci de confirmer votre présence par retour de mail (chloenicolasartero(at)gmail.com).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Protection contre les spambots * Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.