Paysages02

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Auteure : Delphine Acloque / Titre : Un mirage vert /
A green mirage /
Un espejismo verde /
Légende : Les plantations d’oliviers, protégées des vents de sable par une mince barrière végétale, contrastent fortement avec le paysage désertique environnant. Situées à la lisière de l’oasis de Siwa – au coeur du grand désert occidental et à proximité de la frontière libyenne –, elles témoignent d’un processus de conquête agricole de terres arides. Les arbres y sont entièrement dépendants de l’eau souterraine fossile, acheminée grâce aux tuyaux de goutte-à-goutte. Enclaves pionnières, ces parcelles renvoient au caractère éphémère d’une telle agriculture, exposée à de fortes contraintes environnementales et au risque de reconquête par le désert dès que les conditions techniques et les investissements humains disparaissent. /
Grand Désert occidental à proximité de l’oasis de Siwa (Egypte), Octobre 2012

Acteurs010

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Auteure : Mathilde Fautras / Titre : Un lac révélateur de conflits /
A lake revealing conflicts /
Un lago revelador de conflictos / Légende : Ce lac paisible en apparence est au centre de conflits autour de l’eau : la baisse du volume et de la qualité des eaux est régulièrement décriée dans les médias locaux et internationaux. A l’image de cet accès au ponton, la situation environnementale est variable selon les saisons. Mais le débat se focalise surtout sur les exploitations floricoles implantées sur les rives du lac, tenues pour responsables de l’état de la ressource. Les autres usagers, autour du lac ou en amont du bassin versant, producteurs de denrées alimentaires, touristes ou spéculateurs fonciers liés à des hommes politiques kenyans, sont rarement mis en cause. L’eau n’est pas tant l’objet du conflit qu’un moyen intermédiaire d’exprimer, de renouveler ou de dissimuler des tensions anciennes entre protagonistes aux usages et intérêts variés. /
Naivasha (Kenya), Mars 2010

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Auteure : Laure Crombé / Titre : Jour d’affluence lors du remplissage des caros à un forage associatif /
A day of crowd during the filling from caros to an associative drilling /
Día de afluencia durante el llenado de los caros a una perforación asociativa / Légende : Les caros, revendeurs d’eau ambulants, patientent pour remplir leur citerne attelée à un âne, à un forage associatif de la périphérie ouest d’Omdurman. Systèmes multiples, acteurs multiples et négociations autour de l’approvisionnement en eau marquent ce quartier d’Omdurman. L’association locale qui gère le forage (créé par une ONG française à la fin des années 1990), réinvestit les bénéfices liés à la vente de l’eau du forage dans le développement du quartier. Les caros s’appuient sur le gage de qualité du forage associatif pour revendre l’eau dans les habitations. En parallèle, depuis 2008, le réseau unitaire d’approvisionnement en eau a été installé par la Khartoum State Water Corporation (KSWC), mais ne fonctionne que partiellement. Le recours aux revendeurs d’eau reste une solution massive lors des pannes du réseau et provoque l’affluence au forage. Le paiement de l’abonnement à la KSWC a quant à lui des retombées directes moindres sur la vie du quartier. /
Omdurman, Grand Khartoum (Soudan). Janvier 2011

Acteurs06

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Auteur : Kévin de la Croix / Titre : Petites mères pêcheuses /
Little mothers fisherwomen /
Madrecitas pescadoras / Légende : Les enfants participent activement aux pêches en mares. De façon collective, ils investissent les espaces en eaux situés en périphérie de la mare. A la fois moment de fête, d’amusement et de retrouvaille familiale et amicale, ce travail de pêche n’en demeure pas moins très éprouvant pour ces enfants qui travaillent des heures durant. / Guinée, Mai 2010

Acteurs05

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Auteure : Jeanne Riaux / Titre : Hydrologie : quand l’incertitude demeure la règle /
Hydrology : when uncertainty remains the rule /
Hidrología : cuando la incertidumbre permanece la pauta / Légende : Depuis 20 ans, des équipes de recherche documentent l’hydrologie des lacs collinaires en Tunisie centrale. Les relevés pluviométriques sont confiés à des « gardiens » choisis parmi les riverains de l’ouvrage. Lors d’un entretien approfondi avec l’un de ces acteurs, nous nous apercevons qu’il ne sait pas lire les graduations du pluviomètre… un nuage passe sur 20 ans de chroniques pluviométriques. Pour autant, l’entretien révèle que cette personne détient des informations extrêmement précises… sur des questions que l’on n’avait pas pensé à lui poser, comme la vitesse de sédimentation de la retenue, les vitesses de remplissage et de vidange de l’ouvrage. /
El Alia (Tunisie), Novembre 2011

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