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Résumé de la thèse :
L’eau douce est un élément essentiel à la vie, des hommes et de nombreux autres éléments de la biosphère. L’importance de cette ressource paraît d’autant plus capitale aujourd’hui qu’elle est de plus en plus contaminée et difficile d’accès. La prise de conscience de ces dangers a amené à l’émergence, en droit international, de normes environnementales d’un côté et, plus récemment, des droits de l’Homme à l’eau potable et à l’assainissement. Située au carrefour entre le droit de l’environnement et les droits de l’Homme, l’eau en tant qu’objet du droit paraît révéler tout l’intérêt de l’idée de synergie entre ces deux branches du droit véhiculée par le concept de développement durable. Toutefois, la réalité du droit international est bien plus complexe. Ces deux systèmes de droit s’étant développés parallèlement et ayant des modalités de fonctionnement bien différentes, leur interaction n’est pas évidente. Mon propos est celui d’analyser les manières dont ces deux domaines de droit appréhendent les questions hydriques, ainsi que la prise en considération réciproque que les deux arborent dans leur propres normes, doctrine et jurisprudence, afin de mettre en exergue l’articulation de leur points de rencontre et de collision au sujet de l’eau et ainsi pouvoir mesurer la viabilité du concept de développement durable entre protection des écosystèmes aquatiques et droits à l’eau potable et à l’assainissement.
Mots clés : Eau, Droit international, Droit international de l’environnement, Droit international des droits de l’Homme, Développement durable, Droit à l’eau potable, Droit à l’assainissement, Protection des écosystèmes aquatiques
Directeur de thèse : Dr Pascale Martin-Bidou