Recherches en cours
Habiter l’impermanence. Les eaux comme lieux de renouvellement des processus de projet. (thèse en cours)
Résumé :
L’impermanence se réfère au mouvement, aux changements, à ce qui dure peu.
Les territoires d’eau sont profondément traversés par l’impermanence et les fluctuations. Considérer la pluralité de l’eau – abondance et détresse – comme lieu d’installation humaine permet de renouveler les processus de projet en architecture, à travers la façon d’appréhender les territoires ainsi que par les outils pour les penser et les fabriquer.
À partir d’un corpus multiple, composé d’écrits et projets d’architectes, de représentations et dessins, ainsi que de trois terrains d’investigation, ce travail de recherche propose d’explorer ce que fait le prisme de l’impermanence au processus de projet. Les territoires d’investigation sont le lac cosmogonique khmer Tonlé Sap, le boueux pont Krac’h immergé dans un Aber breton, ainsi que les chapelets de carrelets s’agrippant aux berges de la Garonne et aux rives de la Gironde.
Les espaces ici éprouvés par l’eau appuient l’émergence et le développement d’outils graphiques, pragmatiques et conceptuels, qui font part des incertitudes exacerbées des milieux contraints par l’eau, avec efficacité et poésie. Le dessin, outil privilégié de l’architecte, permet la mise en récit d’un territoire : dessiner un lieu est, pour un temps, l’habiter.
Mots clés : eau, architecture vernaculaire, processus de projet, milieux contraints, aléas, carrelets, estuaires, établissements humains
Aires géographiques : Tonlé Sap (Cambodge), estuaire Gironde et Garonne, Aber Wrac’h (Finistère)
Directrice de recherche : Aysegül Cankat
Principale activités :
Pratique (associée et co-fondatrice de bân.architectes depuis 2014) et enseignement de l’architecture (ENSAG : suivi de projets et séminaires M1 et M2 parcours Aedification, Grands territoires, villes ; cours Cultures de l’habiter L1 ; suivis de TD Histoire de l’architecture, )