Dans le cadre d’un stage effectué de mai à juillet 2019, à la fin de ma deuxième année de licence en géographie et aménagement à l’université Paris Nanterre, j’ai été amenée à travailler sur l’île Nancy, à Andrésy (dans les Yvelines). Mon travail a porté à la fois sur l’histoire du barrage d’Andrésy et sur la valorisation de l’île Nancy où des parcours pédagogiques ont été aménagés autour du bras de contournement réalisé au droit du barrage d’Andrésy, creusé dans l’île Nancy, et appelé « passe à poisson ». J’ai également cherché à caractériser les usages des visiteurs de l’île, ainsi qu’à qualifier leur degré d’information concernant la continuité écologique à l’aide d’un questionnaire. Les principaux résultats obtenus sont résumés sous la forme de deux posters, qui sont présentés tour à tour dans les lignes suivantes.
Encadré par Kévin de la Croix et Marie-Anne Germaine, ce stage s’est inséré dans le projet de recherche « CONtinuité écologique de la Seine et intérêt des ACteurs pour sa Restauration » (CONSACRE)[1]. Le projet s’intéresse aux travaux de restauration de la continuité écologique réalisés, ou en cours de réalisation, sur l’axe Seine en aval de Paris. Mon stage s’est déroulé au sein de l’équipe du Laboratoire LAVUE qui se concentre, dans le programme CONSACRE, sur les stratégies de communication et de sensibilisation mises en œuvre autour des différentes opérations de restauration de la continuité écologique. En effet, depuis les années 2000, un nouveau cadre réglementaire structuré autour de la Directive européenne Cadre sur l’Eau (DCE) et d’un arrêté ministériel[2] en droit français fixe des obligations en matière de continuité écologique. En découle la mise en place d’un dispositif de franchissement piscicole au travers de nombreux barrages et notamment ceux en aval de la confluence Seine-Marne. C’est dans ce cadre qu’a été réalisée la « passe à poisson » de l’île Nancy afin de garantir la continuité piscicole et le transit sédimentaire.
L’île Nancy : entre navigation fluviale et usage récréatif
Le premier poster revient sur l’histoire de l’île Nancy et du barrage d’Andrésy, ainsi que sur l’aménagement spécifique de l’île.
Une île fluviale en aval de la confluence entre la Seine et l’Oise
Située sur l’axe de la Seine, l’île Nancy fait partie la commune d’Andrésy et se situe en aval de la confluence de la Seine et de l’Oise. Longue de 3 000 m, sa largeur varie de 100 m à 250 m. Andrésy est une commune du département des Yvelines, localisée dans le nord-ouest de l’Île-de-France. Elle compte une douzaine de milliers d’habitants (INSEE, 2015) et s’étale sur environ 6 km le long de l’axe principal de la Seine, sur sa rive droite. Andrésy appartient à l’intercommunalité Grand Paris Seine et Oise, créée en 2016.
Le barrage d’Andrésy face aux enjeux de la continuité écologique piscicole
Le développement de la navigation sur la Seine a lieu au cours du XIXème siècle. C’est d’ailleurs à cette période qu’est construit, en 1846, un premier barrage à aiguille[3] à Andrésy. Dans les années 1950 l’actuel barrage-écluse d’Andrésy, plus moderne, est venu remplacer l’ancien barrage. Celui-ci est exploité par Voies Navigables de France (VNF), gestionnaire du transport fluvial en France. Notons que le barrage d’Andrésy prend appui sur l’est de l’île, et barre ainsi le chenal est de la Seine.
Depuis les années 2000, plusieurs réglementations imposent des obligations relatives à la continuité écologique, notamment piscicole (DCE en 2000 et arrêté ministériel de 2002[4]). Dès lors, les propriétaires d’ouvrages en travers de la Seine sont contraints de les rendre conformes aux exigences réglementaires : « tout ouvrage doit comporter des dispositifs assurant la circulation des poissons migrateurs »[5]. C’est dans ce contexte que débutent, en 2004, les négociations entre VNF et la mairie d’Andrésy pour la construction d’un dispositif de franchissement piscicole. Ces négociations sont longues et finissent par aboutir à la réalisation de travaux qui dureront de mars 2009 à février 2010 conduisant à la mise en service du bras de contournement du barrage. Il s’agit d’une rivière artificielle creusée dans l’île Nancy constituant le premier ouvrage de franchissement piscicole de ce type construit par VNF sur la Seine Aval.
Une ouverture progressive de l’île au public
Figure 1 : croquis d’inventaire des éléments présents dans les différentes zones de l’île, Y. Barrier, 2019
Avant les années 1990, l’île Nancy était entièrement privée, et occupée par des résidents permanents. Néanmoins, l’achat progressif de terrains par la municipalité a permis de l’aménager et de l’ouvrir au public au fil du temps. En effet, c’est en 1993 qu’a lieu la première ouverture au public de l’île a lieu lors de l’inauguration d’un « parc naturel » (zone 1, figure 1) accessible à tous via une traversée en bateau rendue gratuite. Ce parc devient, à partir de 1997, un lieu d’exposition qui accueille la majorité des œuvres du festival « Sculptures en l’île ». Ce dernier, organisé à l’échelle de la commune d’Andrésy, expose des œuvres d’art contemporain tant locales qu’internationales. Organisé chaque année de mai à septembre, le festival se déroule dans trois parcs communaux, dont celui de l’île Nancy. Cette première valorisation de l’île s’est appuyée sur les caractéristiques paysagères du site et sur des animations culturelles. Il s’agissait en effet d’attirer des amoureux de la nature et des amateurs d’art contemporain.
En 2001, après l’acquisition de nouveaux terrains par la municipalité, une aire de pique-nique (zone 2, figure 1) ainsi qu’une aire de jeux ont été inaugurées. L’aire de jeux, équipée de bancs et de tables de pique-nique, accueille un kiosque depuis 2013 (vente de boissons, snacks, et repas).
En 2010, la « passe à poisson » est mise en service. Les terrains utilisés pour construire la passe à poisson appartiennent à VNF tandis que leur entretien est assuré par la mairie. Cette dernière saisit l’opportunité de la « passe à poisson » pour créer un parcours pédagogique à son voisinage. Ainsi, des passerelles en bois sont construites permettant de traverser la rivière artificielle. Des sentiers sont tracés et ponctués de panneaux pédagogiques expliquant certaines notions d’hydrologie (comme amont, aval, affluent, bassin hydrographique…), les principes de fonctionnement des barrages de navigation et en particulier de celui d’Andrésy, ainsi que les raisons de l’installation de la « passe à poisson ».
Enfin, la dernière phase de valorisation débute en 2012 et s’achève en 2018, avec l’ouverture d’un circuit de trek appelé « Trek’île » mis en œuvre dans le cadre de l’appel à projet « Yvelines Seine » lancé par le département des Yvelines. La réalisation de ce projet a une nouvelle fois nécessité l’achat de terrains par la mairie, ainsi que l’usage de la servitude de marchepied, une réglementation imposant aux propriétaires de céder quelques mètres de leur propriété pour permettre le passage entre cette dernière et la rive d’un cours d’eau. L’île Nancy comptant toujours des résidents permanents, la mairie a dû faire face à de nombreux procès, et a mis quelques années pour pouvoir faire appliquer cette règlementation. Ainsi, ce n’est qu’en 2018 que le circuit ouvre pour la première fois et il est d’ailleurs possible d’apercevoir, en début de parcours, quelques maisons de résidents.
Communication et appropriation : « passe a poisson » et « continuité écologique »
Le deuxième poster propose d’analyser les deux parcours pédagogiques de l’île, à savoir « Passe à poisson » et « Trek’île », le contenu des panneaux ainsi que leur appropriation par les visiteurs.
Deux parcours pédagogiques à part entière
Dans un premier temps, mon travail a consisté à comparer les panneaux des deux parcours sous plusieurs angles : implantation, auteurs, contenus (thèmes, mots clés…). En termes d’implantation, les panneaux du premier parcours sont davantage concentrés dans l’espace que ceux du second (voir la figure 1). En nous intéressant aux auteurs des panneaux, nous remarquons que ceux du parcours de la « Passe à poisson » sont plus nombreux, faisant intervenir l’ensemble des acteurs impliqués dans le rétablissement de la continuité écologique piscicole de la Seine (Voies Navigables de France, mairie d’Andrésy, Agence de l’Eau Seine Normandie, Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques[6], Union Européenne). En comparaison, seuls deux auteurs ont pris part à la conception des panneaux de « Trek’île » : la mairie d’Andrésy et le club historique d’Andrésy (une association locale). Si les objectifs des panneaux des deux parcours sont similaires, c’est à dire sensibiliser à la biodiversité, les échelles et les périmètres évoqués sont différents. D’un côté, c’est surtout la biodiversité aquatique et semi-aquatique à l’échelle du bassin de la Seine qui est évoquée, et de l’autre, c’est la biodiversité à l’échelle des différents milieux représentés, de manière générale et locale (les vergers de l’île, puis en général…), qui le sont. En outre, les objectifs pédagogiques des deux parcours visent également à mettre en avant l’histoire, que ce soit l’histoire de la navigation sur le fleuve ou celle de la commune, à travers l’évocation d’un patrimoine remarquable (tel que le pigeonnier de l’île, ou encore les maisons remarquables de la commune) ou bien l’histoire de l’évolution de la navigation sur la Seine. En matière de traitement de la problématique de la continuité écologique, le parcours de la « passe à poisson » l’évoque dans trois panneaux, dont deux dans lesquels elle est explicitement décrite. Ce parcours s’attarde davantage sur la présentation et l’explication de la « passe », telle que son fonctionnement, ses objectifs en matière de circulation des poissons, etc. En revanche, les panneaux du parcours « Trek’île » n’évoquent à aucun moment la notion de « continuité écologique ». Ceci corrobore la visée et les objectifs des deux parcours, puisque « Trek’île » ne porte pas spécifiquement sur la continuité écologique piscicole de la Seine, contrairement à celui de la « Passe à poisson ».
Figure 2 : Tableau de comparaison des panneaux des deux parcours,Y. Barrier, 2019
Intérêt des visiteurs pour les parcours
Sur la période du stage (deux mois), 58 visiteurs ont été interrogés à l’aide d’un questionnaire contenant des questions à choix multiples, fermées, ainsi que des questions ouvertes. Ils étaient amenés à s’exprimer sur plusieurs points :
– leur(s) usage(s) et leur(s) expérience(s) de l’île ;
– le(s) moyen(s) d’information qui les ont amenés à connaître l’île ;
– l’aménagement de l’île (évaluation selon l’esthétique, la naturalité, la biodiversité, l’entretien) ;
– les panneaux et leur degré d’information à propos de la « passe à poison » et de la « continuité écologique ».
Dans ce carnet, nous nous focalisons sur les résultats relatifs à l’intérêt des visiteurs pour les panneaux. En premier lieu, la majorité des personnes interrogées avait déjà effectué au moins un parcours (environ 90% pour celui de la « passe à poisson » et 72% pour celui de « Trek ‘île »). De plus, environ 71% des interrogés ont vu et lu les panneaux de l’une ou de l’autre zone. Dans l’ensemble, les panneaux ont été jugés comme étant « clairs » (personne ne les a évalués « pas clair du tout ») et sont très bien évalués sur leur forme et leur contenu. Le thème qui a suscité le plus d’intérêt de la part des visiteurs est la biodiversité (avec 28 occurrences), viennent ensuite l’histoire et le patrimoine (21 occurrences) et enfin l’hydrologie (18 occurrences).
Définition et appropriation de la « passe à poisson » et de la « continuité écologique »
Notre enquête nous a ensuite amené à nous demander si les panneaux (ou d’autres moyens) permettaient aux visiteurs de faire le lien entre la « passe à poisson » et la restauration de la continuité écologique piscicole de la Seine. Pour cela, le questionnaire contenait des questions ouvertes, demandant aux visiteurs de définir une passe à poisson et le terme de « continuité écologique ». Les réponses ont ensuite été traitées par mots clés pour construire des nuages de mots.
Concernant la « passe à poisson », notons qu’environ 62% des interrogés savaient que la rivière artificielle était une « passe à poisson » (grâce au journal municipal, aux panneaux pédagogiques du parcours, ou par bouche à oreille). De même, pour 62% des visiteurs interrogés, la rivière constituait un élément artificiel tandis que seulement 24% l’identifiaient comme étant naturelle. La plupart des individus interrogés ayant tenté de définir une « passe à poisson » (soit environ 74% des interrogés) a fait le lien entre la reproduction des poissons et la passe. En effet, ce sont les termes « Reproduction », « Remonter », « Barrage » et « Passer » qui sont le plus souvent revenus. Certains enquêtés ont évoqué le contournement du barrage, identifié comme un élément bloquant, tout en ayant spécifié qu’il s’agissait pour les poissons de remonter le fleuve. Les écluses et les péniches ont également été identifiées comme des éléments perturbateurs de la migration des poissons. Enfin, on remarque que les verbes « Favoriser », « Aider », « Préserver », « Permettre » ou encore « Protéger » font référence au maintien de la biodiversité. Notons que les acteurs de la construction de la rivière artificielle sont très peu connus des visiteurs interrogés comme le démontre le fait qu’environ 53% des interrogés ne connaissent pas VNF.
A propos de la notion de « continuité écologique », environ 67% des interrogés ont tenté d’y donner une définition avec leurs propres mots. Une seule personne a évoqué la circulation des espèces et a donné la définition suivante : « éviter l’interruption de la migration des espèces ». On constate également que la seule espèce citée est le saumon, au détriment de l’anguille ou de l’alose par exemple, la première étant plus menacée et la seconde plus commune. Les autres personnes enquêtées ayant répondu à la question ont essentiellement évoqué la préservation des espèces, la continuité du travail de la nature, la gestion responsable de l’environnement, la transmission des savoirs à travers les générations ou encore le respect et la protection de l’environnement, des cycles naturels, des habitats et des écosystèmes. Finalement, les personnes qui se sont prêtées à l’exercice de définir le terme se sont essentiellement basées sur la signification des termes « continuité » et « écologique » indépendamment de leur association. A partir de ces résultats, nous pouvons analyser que la notion de « continuité écologique » est difficile à comprendre et n’est pas entièrement saisie. De même, le lien n’est pas nécessairement établi entre la « passe » et la restauration de la continuité écologique piscicole de la Seine.
Conclusion
Au terme des enquêtes de terrain, nous avons pu retracer l’histoire de l’île Nancy, un espace ayant fait l’objet de plusieurs phases de valorisation à la fois environnementale, culturelle, touristique, et pédagogique. De plus, nous avons pu identifier l’origine des actions étudiées – à savoir la création de la rivière artificielle et l’aménagement d’un parcours – comme étant le fruit d’une coopération entre VNF et la commune d’Andrésy, deux acteurs aux objectifs différents, l’un (VNF) visant le respect des nouvelles réglementations et l’autre (la mairie d’Andrésy) le développement du tourisme et de l’économie de son territoire. Par ailleurs, notre étude des panneaux pédagogiques autour du dispositif technique de continuité écologique de « passe à poison » nous révèle que les thèmes traités vont bien au-delà du simple fonctionnement et de l’utilité de l’ouvrage. En effet, il s’agit également de sensibiliser à la biodiversité animale et végétale à l’échelle du bassin de la Seine, et de faire connaître l’histoire et le fonctionnement du barrage et des écluses d’Andrésy.
En nous intéressant à l’appropriation et à la connaissance de l’ouvrage « passe à poisson » par les visiteurs, nos enquêtes montrent que son existence est majoritairement connue des habitants d’Andrésy, grâce notamment au journal de la commune ou du fait d’une proximité de résidence. Toutefois, des non Andrésiens connaissent également le dispositif en raison de leur proximité avec Andrésy ou tout simplement par le bouche à oreille. Enfin, au-delà de l’ouvrage « passe à poisson » d’Andrésy, la majorité des individus interrogés ont tenté de donner des éléments de définition pour caractériser l’utilité d’une passe à poisson en répondant au questionnaire d’enquête. Les principales caractéristiques de cette dernière ont ainsi été évoquées telles que la reproduction des poissons, leur remontée, leur protection et le contournement des barrages. Cependant, lorsqu’il s’agit de définir la continuité écologique, peu d’individus s’y risquent et quand ils le font, leur définition est majoritairement inexacte. En effet, ce terme demeure difficile à saisir et le lien avec la « passe à poisson » n’est donc pas forcément établi.
Finalement, à l’issue de ce travail, nous pourrions d’abord nous demander si un usage touristique de l’île est compatible avec des objectifs de protection et de respect de l’environnement. En effet, tandis que l’essor du tourisme peut représenter une menace de dégradation de l’environnement, la politique d’entretien de l’île envisagée par la mairie, reposant sur un faible degré d’intervention (peu de coupe de végétation, tolérance de la prolifération de certaines espèces animales comme la bernache du Canada), présente le risque de décourager les visiteurs. En effet, en réponse au questionnaire, certains d’entre eux se sont plaints des déjections de la bernache du Canada et d’autres du faible entretien des sentiers « Trek’île » rendant les promenades fastidieuses (branches gênantes, prolifération d’orties…). Toutefois, d’autres visiteurs ont apprécié l’aspect « naturel » et « sauvage » de l’île.
[1] Piloté par l’IRSTEA et financé par l’Agence de l’Eau Seine Normandie (AESN) et les Régions Normandie et Île-de-France pour une durée de deux années (2018-2020).
[2]Arrêté du 1er août 2002 fixant, dans certains cours d'eau classés par décret au titre de l'article L. 432-6 du code de l'environnement, la liste des espèces migratrices de poissons JORF n°181 du 4 août 2002 page 13324 texte n° 13.
[3] Les barrages à aiguille sont d’anciens barrages constitués d’aiguilles en bois (plusieurs centaines) qui prenaient appui sur des structures, généralement métalliques, appelées fermettes. Les aiguilles étaient levées ou baissées pour laisser passer l’eau ou non.
[4] « Article 2 de l’arrêté cité plus haut : Dans un délai de cinq ans à compter de la publication du présent arrêté, les ouvrages existants doivent être mis en conformité avec les dispositions de l'article L. 432-6 du code de l'environnement, de façon à assurer la circulation des poissons migrateurs, tant à leur montaison qu'à leur dévalaison. » (JORF n°181 du 4 août 2002 page 13324 texte n° 13).
[5] Article L. 432-6 du code de l’environnement.
[6] Devenu l’Office Français de la Biodiversité depuis le 1er janvier 2020.
Par Yelena Barrier
Étudiante en licence 3 en Géographie et Aménagement à l’Université Paris Nanterre
Pour citer cet article : Yelena Barrier, « La « passe a poisson » de l’ile Nancy pour répondre aux enjeux de continuité écologique », carnet de terrain, Rés-EAUx, publié le 6 mars 2020, [en ligne], https://reseaux.parisnanterre.fr/yelena-barrier-la-passe-a-poisson-de-lile-nancy-pour-repondre-aux-enjeux-de-continuite-ecologique/
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