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Auteur : Frédéric Landy / Titre : Repiquage dans des rizières péri-urbaines /
Planting out in peri-urban rice fields /
Trasplante en arrozales periféricas / Légende : Des rizières encerclées de barbelés, voilà qui n’est pas commun en Inde. Non, cela ne reflète pas la situation féminine, mais plutôt le souci du propriétaire de marquer son occupation de l’espace afin de profiter de la spéculation foncière. Bientôt le champ disparaîtra, soit qu’il soit loti, soit que l’approvisionnement en eau (forages) ne soit plus possible du fait de constructions voisines. Ces ouvrières agricoles risquent de perdre alors un précieux revenu. /
Hyderabad (Inde), Janvier 2005

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Auteure : Anikó Sebestény /
Titre : Le système des rizières à Bali – une merveille écologique et de coopération humaine / The system of the rice fields in Bali – an ecologic and human cooperation wonder / El sistema de las arrozales en Bali – una maravilla ecológica y de cooperación humana /
Légende : Bali est une merveille écologique dans la mesure où la riziculture peut y être pratiquée sans avoir recours à des citernes – en tous cas, c’était le cas jusqu’à il n’y a pas longtemps. Les cratères des volcans forment des citernes naturelles qui recueillent l’eau au cours de la saison des pluies et alimentent rivières, rizières et ruisseaux tout au long de l’année. Les cours d’eau sont déviés, les ruisseaux canalisés pour nourrir les séries de terrasses, l’eau coulant de l’une à l’autre pour alimenter les plantes de riz, garder le sol couvert d’eau pour que les mauvaises herbes ne poussent pas, et permettant par un savant maniement de la vitesse d’écoulement de garder l’eau assez fraîche pour qu’elle ne stagne pas, qu’il n’y ait pas de pourrissement, mais assez lente pour que puisse se développer une algue bénéfique qui constitue un fertilisant naturel. Des petits clapets qui s’ouvrent et se ferment permettent aux agriculteurs de contrôler le passage de l’eau. /
Route entre Tirtagangga et Culik, est de Bali (Indonésie), 2008

Acteurs011

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Auteure : Anikó Sebestény / Titre : Nyoman le pêcheur dans sa barque de bonne heure – Nourri et bercé par la mer /
Nyoman the fisherman in his bark early– Fed and rocked by the sea /
Nyoman el pescador en su barca temprano – Alimentado y balanceado por el mar / Légende : Voici Nyoman le pêcheur dans sa barque au large de Bali, près de la ville de Bunutan. Au loin se dresse le mont Agung, le volcan le plus haut de Bali qui s’élève à plus de 3 kilomètres au-dessus de la mer. Nyoman vit au bord de l’eau. Lorsqu’il n’y a pas de touristes, il vit de la pêche. Cependant, le tourisme lui a permis de trouver une nouvelle utilisation pour sa barque : il emmène les touristes à la pêche, ou faire du scuba-diving. Au long des années, il a appris lui-même à faire de la plongée, et a construit quelques maisonnettes dans son jardin, qu’il loue à des touristes de passage. Ainsi, la mer le nourrit, ou par les poissons qu’elle lui offre, ou par les touristes qu’elle attire. Nyoman étant d’un caractère amical et hospitalier, l’accompagnement des touristes lui réussit bien. /
Jemeluk, est de Bali (Indonésie), 2003

Acteurs09

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Auteure : Ornella Puschiasis / Titre : Futashi Sherpa, maître de la farine et acteur « multicasquette » / Légende : Photo prise à l’intérieur du moulin à moudre (chhuta en Sherpa) de Pangboche qui montre Futashi Sherpa, jeune homme fier d’être l’héritier et le propriétaire de ce moulin privé qui fournit la farine à tout le village de Pangboche. Pourtant son regard traduit presque une sorte d’appréhension devant cette responsabilité et les autres « casquettes » qu’il doit porter. En effet il illustre la pluriactivité des jeunes qui sont les moteurs de l’activité économique de la région de l’Everest : Futashi est à la fois porteur de haute altitude pendant les saisons d’escalade (printemps et automne), éleveur de 6 yaks, gestionnaire de l’unique moulin à eau du village qui fonctionne durant la période estivale de la mousson, et enfin technicien référent pour faire assurer le maintien de la micro centrale hydroélectrique du village. C’est ainsi un acteur décisif dans les prises de décision autour de la gestion de l’eau /
Village de Pangboche, vallée du Khumbu, (Népal), Mai 2010

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Auteure : Émilie Crémin / Titre : Des jarres pour collecter de l’eau potable pendant les inondations /
Earthenware vase to collect drinkable water during the floods /
Vasijas para colectar agua potable durante las inundaciones / Légende : Le village de Matmora se situe sur les rives du Brahmapoutre. Le fleuve a progressivement érodé les berges et les digues qui protégeaient les terres. Par conséquent, le fleuve submerge les villages pendant la mousson. Les habitants de villages de Matmora et de Baligaon manquent alors d’ustensiles. Ce couple vient de racheter des jarres au marché de Dhakuakhana pour garder l’eau potable. Les réserves de riz de nombreuses familles furent emportées lors des vagues de crue, ce qui les oblige à retourner régulièrement au bourg pour s’approvisionner en denrées alimentaires. Les pirogues assurent la circulation du bourg au village. Les maisons sont construites sur pilotis ce qui évite leur submersion. /
Village de Matmora, subdivision de Dhakuakhana, district de North Lakhimpur Assam (Inde), Août 2010.

Acteurs02

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Auteure : Émilie Crémin / Titre : Des brises lames aux brises larmes /
Breakwaters to break out of boredom /
Rompeolas para romper el tedio / Légende : Les brises lames, voués à protéger les berges et à empêcher l’érosion, furent installés sur les terres du village érodé de Baligaon. Ces aménagements, installés par le département de gestion des ressources en eau (Water Ressources Department), sont devenus des aires de jeux pour les enfants des villages de Matmora et de Baligaon. /
Village de Matmora, subdivision de Dhakuakhana, district de North Lakhimpur Assam (Inde), Août 2010.

Acteurs01

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Auteure : Anikó Sebestény / Titre : L’eau, source de vie et de bénédiction – Eau bénite « tirta » versée après les prières /
Water, source of life and blessing – « Tirta » holy water poured after the prayers /
El agua, fuente de vida y bendición – Agua bendita « tirta » derramada después las oraciones / Légende : Le riz et la riziculture sont des éléments centraux du paysage à Bali, ont longtemps déterminé la vie villageoise, et se retrouvent à tous les niveaux de la culture balinaise, que ce soit dans la façon de se nourrir, ou au niveau de l’utilisation rituelle.
Ainsi, à l’image de l’eau des cratères des volcans qui alimente les rizières et leur apporte nourriture et fertilité, dans l’hindouisme balinais, l’énergie vitale est transmise par de l’eau bénite tirta. A l’issue des prières, le prêtre verse de cette eau tirta dans la main de ceux qui ont prié, qui reçoivent ainsi une bénédiction. Sur cette photographie, un rayon de lumière tombe là où coule l’eau, peignant ce flux vital ainsi rituellement transmis. – Le riz joue aussi un rôle important dans les cérémonies. Si l’hostie chrétienne est faite de farine de blé, dans les temples balinais, à l’issue des cérémonies, ceux qui ont prié reçoivent de l’eau tirta et quelques grains de riz bénis. /
Cérémonie de purification Melaspas, Ulakan, sud de Bali (Indonésie), 2008

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