Techniques011

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Auteure : Ornella Puschiasis / Titre : Damu Sherpa démontre l’exigence de la culture de l’orge à Dingboche /
Damu Sherpa reveals the demand of barley culture in Dingboche /
Damu Sherpa demuestra la exigencia del cultivo de la cebada en Dingboche /
Légende : La pratique de Naala chu tongu (sherpa) est la technique d’aspersion manuelle des parcelles d’orge tibétain à Dingboche, à l’aide d’une pale en bois qui sert à pousser l’eau pour la disperser sur les jeunes pousses. Cette technique qui doit se répéter au moins quatre fois avant le début de la saison de la mousson (de mi mai à mi juin), nécessite énormément de temps pour transférer l’eau des canaux secondaires de la parcelle sur l’intégralité des pousses d’orge. Damu Sherpa reste parmi les dernières habitantes de la vallée à maintenir cette pratique très exigeante, progressivement abandonnée au profit de la culture de la pomme de terre moins contraignante et surtout plus rentable.
/ Dingboche, Vallée du Khumbu, (Népal), Juin 2011

Techniques010

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Auteur : Roman-Oliver Foy / Titre : L’eau, un fluide à répartir /
Water, a fluence to divide up /
El agua, un fluido por repartir / Légende : L’eau est un fluide. Elle doit donc être acheminée et répartie pour être utilisée. Cette parcelle de coton est située dans l’Établissement Al-Assad, grand périmètre irrigué à partir de l’Euphrate au nord de la Syrie. C’est avec une pelle que l’agriculteur ouvre et ferme les levées de terre, portes qui conduisent vers les sillons où l’eau coule le long des plants de coton. Une journée est nécessaire pour irriguer 1 ha ; toutes les dix minutes, l’agriculteur transporte des charges de terre pour former ou percer les levées. Cette tâche ne dure à chaque fois que deux minutes, mais la chaleur et le poids des mottes, humides, rendent le travail fatiguant. En été, il faut irriguer tous les dix jours. Mais le flux d’eau n’est pas continu. Il est régulé par des ingénieurs censés répartir la ressource de façon rationnelle entre les parcelles. Mais d’après cet agriculteur, ils sont soumis aux rapports de force et conflits d’intérêt. Son tour d’eau est donc parfois repoussé de plusieurs semaines, avec un risque de stress hydrique pour ses cultures. /
Maskana (Syrie), Juin 2010

Techniques09

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Auteur : Mohammad Atashinbar / Titre : Usage du potentiel naturel de l’eau dans le quotidien : moulin de blé /
Use of the water natural potential in everyday life : wheat mill /
Uso del potencial natural del agua en la vida cotidiana : molino de trigo / Légende : Paysage culturel : « Les structures hydrauliques de Shushtar », œuvres datant de l’époque achéménide et durant jusqu’aux Sassanides, reste toujours d’intérêt spécifique pour les archéologues et les ingénieurs du monde. Cette réalisation unique constituée d’une série de chutes d’eau, de canaux, de tunnels de conduction de l’eau est considérée comme le premier et le plus grand assemblage industriel du monde. Cette structure hydraulique desservait toute la ville de Shushtar ainsi que les villes alentours depuis l’eau du fleuve « Kâroun ». La célèbre archéologue française Jeanne Dieulafoy, dans son célèbre récit de voyage, parle de cette réalisation en tant que comme le plus grand ensemble industriel avant la révolution industrielle. /
Khouzéstan, Shuhtar (Iran), Janvier 2007

Techniques08

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Auteur : Kévin de la Croix / Titre : Croix de filets /
Net cross /
Cruz de redes / Légende : Les pêches en mares, qui se déroulent dans les plaines d’inondation du fleuve Niger quand se dernier se retire dans son lit mineur, offrent le spectacle d’une apparente « anarchie » dans les pratiques de pêche. Or, une organisation à la fois technique et individuelle très précise est orchestrée autour d’un arsenal technologique spécifique pour les hommes, les femmes et enfin les enfants. Au premier plan, trois femmes préparent les filets à main, qu’elles mettront en œuvre conjointement en raclant le fond de la mare en ligne. /
Mali, Mai 2010

Techniques07

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Auteure : Jeanne Riaux / Titre : Le pompage et le lignage /
The pumping and the lineage /
El bombeo y el linaje / Légende : Les techniques et matériels de pompage sont apparus le long de l’oued Merguellil (Tunisie centrale), dans les années 1970. Aujourd’hui, plus de 200 pompes sont observées sur une portion d’oued d’environ 3 km. Ces pratiques modifient profondément les relations qui se nouaient entre les « gens de l’oued » du temps des canaux d’irrigation. Toutefois, même si les instruments techniques sont aujourd’hui « individuels », ils continuent de tisser des liens entre leurs utilisateurs. Dans ce cas, l’installation des pompes le long de l’oued est organisée par groupes lignagers : l’existence de chaque lignage – et peut-être de son droit à l’eau – est ainsi matériellement rendue visible. /
Aïn Bou Rkhiss (Tunisie), Mars 2012

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Auteur : Frédéric Landy / Titre : Enfants jouant sur un aqueduc désaffecté /
Children playing on a disused aqueduct /
Niños jugando sobre un acueducto en desuso / Légende : Le Maroc n’échappe pas à la tendance qui, depuis les années 1970, tend à substituer aux modes d’irrigation collectif (périmètres irrigués par l’eau gravitaire), souvent gérés par l’Etat, des modes d’irrigation individuels : les forages permettent aux agriculteurs de ne plus dépendre des tours d’eaux collectifs – mais ont des conséquences sociales, quand les petits irrigants n’ont pas les moyens d’investir, et écologique, quand s’épuisent les nappes souterraines. Le processus n’est pas si récent – en témoigne cet aqueduc désaffecté, bâti au 16ème siècle dans la plaine du Souss. /
Maroc, Décembre 2005

Techniques05

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Auteure : Emna Khémiri / Titre : Tant qu’il y a de l’eau… même chaude ! /
As long as there is water… even warm ! /
Mientras hay agua… aunque caliente ! / Légende : Du haut d’une tour de refroidissement d’une dizaine de mètres de hauteur, l’eau chaude puisée à plus de 1500 mètres de profondeur (forage géothermal), jaillit de robinets à une température de 70°C. Ensuite, à travers des pores dans la membrane (couche de béton constituant le toît de la tour), l’eau redescend et se refroidit en passant par un système de plaques de métal pour être finalement récupérée au sol par une succession de collecteurs dont le dernier la redistribue dans le réseau d’irrigation des palmeraies avoisinantes.
La couleur orange du dépôt formé est due au faciès géochimique de cette eau qui possède une forte teneur en calcium, chlorure, magnésium et sodium. Malgré cela, vu le manque d’eau dans les régions méditerranéennes du Sud, ces eaux peuvent permettre l’irrigation des sols sableux avec des systèmes bien drainants, comme à Kebili, cette ville du sud-ouest tunisien grande productrice de dattes destinées à l’exportation. /
Kebili (Tunisie), Octobre 2013

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Auteure : Émilie Crémin / Titre : La pêche au filet : une activité collective /
Fishing with a net : a collective activity /
La pesca con red : una actividad colectiva / Légénde : La pêche redevient une activité majeure au moment de la décrue. Tous les membres du village sont invités à contribuer à l’effort collectif. /
Village de Matmora, subdivision de Dhakuakhana, district de North Lakhimpur Assam (Inde), Octobre 2010

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