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Figure 6. Vue aérienne de la rivière Ayamama proche de la mer de Marmara. Le corsetage récent de la rivière entre de hauts murs de béton est apercevable au centre de l’image. Les aménagements paysagers prévus pour la Vallée de la vie se situeront de part et d’autre du cours d’eau. C’est également sur cette section que seront ajoutés deux ponts piétons. Source : IBB. Département des Parcs et Jardins. Octobre 2021
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Figure 3. La ripisylve est très dense et recouvre presque entièrement le cours d’eau. Source : Julie Gaillet. Septembre 2021
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Figure 2. Cours d’eau de Kavaklı, situé au centre de la vallée de la vie de Beylkikdüzü. Source : Julie Gaillet. Septembre 2021
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Figure 1. Carte représentant le projet urbain des Vallées de la vie, consistant en l’implantation de coulées vertes le long de quinze cours d’eau. Source : Municipalité métropolitaine d’Istanbul. Bulletin mensuel (octobre 2020, p.46).
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Emilie Mariat-Roy – Pêche à la senne tournante – Fjord de Patrekfjördur (Islande), 2018 – Cette photographie a été prise à bord de l’embarcation Brik, armée principalement à la senne tournante et appartenant à un pêcheur artisan. À caractère « historique », cette photographie nous montre l’une des dernières embarcations de pêche artisanale de fort tonnage, la plupart des embarcations de pêche artisanale étant de faible tonnage. En effet, depuis les années 1990, de moins en moins de pêcheurs artisans indépendants et propriétaires d’embarcations de fort tonnage commandent des équipages de plus de trois personnes. En outre, de moins en moins d’artisans indépendants sont spécialisés dans d’autres engins de pêche que la palangre de fond. Les embarcations de pêche artisanales sont de plus en plus de faibles tonnages ; c’est-à-dire de moins de quinze tonneaux jauges bruts, et de plus en plus spécialisées dans la pêche à la palangre et à la palangrotte -ou mitraillette. Une perte de polyvalence des embarcations a beaucoup marqué la période postérieure à l’instauration du régime des Quotas individuels transférables (QIT) au début des années 1990.
La raréfaction du nombre d’embarcations de fort tonnage armées par des artisans indépendants est une des conséquences de l’augmentation très nette du prix des quotas de pêche à l’achat, qui ne permet plus à des pêcheurs artisans de pouvoir investir individuellement dans leur achat ou location : ce sont désormais les sociétés d’armement et de transformation, lesquelles sont de plus en plus concentrées horizontalement, qui sont en capacité d’investir dans l’achat de quotas pour doter les embarcations de fort tonnage. Cette situation signifie que les artisans sont de plus en plus contraints et cantonnés dans l’usage d’un nombre restreints de métiers et ce à bord d’embarcations de faible tonnage. Elle signifie aussi que la flottille de pêche islandaise est composée soit d’embarcations de pêche de faible tonnage, soit d’embarcations de pêche de fort tonnage, lesquelles sont toutes armées à la pêche industrielle. Les embarcations de pêche de taille « moyenne » ne sont plus que les vestiges d’une catégorie sur le déclin : celle des capitaines de pêche artisans indépendants propriétaires de grosses embarcations. Brik travaille sur des zones de fonds dit « souples », c’est-à-dire de sable ou de vase. Sur la photographie, ce sont principalement des cabillauds qui ont été pris, mais la senne tournante permet la capture des poissons appartenant à la catégorie des pleuronectiformes ou poissons plats qui ne sont que rarement ou pas du tout pêchés à la palangre de fond.
À bord du Brik, le capitaine n’est plus très loin de l’âge de la retraite et son équipage est composé de matelots expérimentés et fidèles ayant chacun au moins une cinquantaine d’année. Le capitaine observe les opérations de pêche depuis la passerelle mais n’intervient dans aucune opération sur le pont au moment de la pêche ; il rejoint cependant l’équipage au moment de traiter le poisson, qui sera seulement saigné. Il sera seulement ébreuillé après le débarquement dans l’atelier jouxtant la criée locale de Patreksfjördur, avant d’être expédié vers la criée centrale d’Islande. Depuis la libéralisation des ventes de poisson, avec la création des criées locales, à bord des embarcations sortant à la journée, les matelots n’ont plus à ébreuiller le poisson avant le débarquement : il est ébreuillé une fois à terre.