Recherche en cours : L’eau entre liens et ruptures socio-environnementales en territoire « outre-mer » : le cas de la gestion de l’eau potable en Martinique
Ma thèse de doctorat en géographie s’intéresse à l’accès à l’eau potable en territoire ultramarin martiniquais. La Martinique, département d’outre-mer français, dispose d’une ressource en eau douce amplement suffisante pour répondre aux besoins des populations locales en eau potable En 2017, les volumes d’eau prélevés pour les besoins en eau potable s’élevaient à 43 millions m3 pour un volume prélevable de 1 153 millions m3/an (Source : ODE). Pourtant, la population subit des coupures d’eau au robinet depuis plusieurs années. Leur intensification en 2020 a engendré des mobilisations importantes, mettant en cause un service public de l’eau défectueux. L’eau, comme la problématique du chômage ou de la vie chère aux Antilles, est devenue un objet de mécontentement incontestable. Il semblerait que l’héritage historique de l’île structure encore le paysage de l’eau et les relations qui le composent. Grâce à une approche spatiale, cette thèse interroge la question du partage pour la ressource en eau potable dans l’espace social complexe de la Martinique. Elle a pour objectif d’identifier des formes héritées et structurelles d’inégalités socio-spatiales à l’eau potable d’en caractériser des formes nouvelles et/ou émergentes.
Mots clés (définir aires géographiques, détailler les mots clés) : Martinique, territoire « outre-mer », accès à l’eau, waterscape, inégalités socio-spatiales
Directeur.ice de recherche pour les étudiant.e.s : Anne Honegger (DR CNRS, ENS de Lyon), Jean-Raphaël Gros-Désormeaux (CR CNRS, Université des Antilles)